Les périodes de crise entraînent un accroissement des dépôts de bilan, des impayés, et l’évolution des défaillances d’entreprises en 2010 reste élevée, comme en 2009 :
http://www.greffes.com/fr/statistiques/?greffe=&stats=1&mois_D=1&mois_F=8&annee=2010
Les entreprises doivent donc surveiller avec encore plus d’attention le crédit (délai de paiement) qu’elles accordent à leurs clients et leur solvabilité.
Du fait de la relation commerciale, le crédit interentreprises représente entre 30 et 40% du passif total, beaucoup plus que le crédit bancaire qui devient encore plus rare en période de crise.
Les points de vigilance :
– Un crédit fournisseur qui représente plus de 30/40% du passif
– Des capitaux propres faibles, ce qui amène l’entreprise à se faire financer par ses fournisseurs, rarement par les banques
– Vérifier les dettes fiscales et sociales – normalement inférieurs à 10% du passif
– Une diminution du CA et une rentabilité qui devient négative entraine obligatoirement une révision du financement du BFR, qui doit diminuer proportionnellement. L’ajustement doit être effectué soit par un apport de capitaux, soit par des mesures pour redresser rapidement la rentabilité.
– Des demandes répétées de dérogation au délai standard (45 jours fin de mois, 60 Jours net date de facture)
– Un changement de fournisseur soudain, une commande « urgente » pour un nouveau client, une demande d’ « exclusivité »…..
- Où obtenir facilement des informations financières :
www.société.com
En cas de « reprise » de l’activité, Il faut rester vigilant car le besoin en fond de roulement (BFR) augmente pour financer les achats, les stocks, la fabrication des produits, alors que les banques restent frileuses. Seule une trésorerie positive permet d’enclencher le processus vertueux.